Le jeudi 1 Juin dernier, une centaine de participants étaient réunis au Centre Borshette  à Bruxelles,  à l’initiative de la Commission Européenne, sur le thème Actions climatiques dans les secteurs agricoles et forestiersPolitiques climatiques intelligentes et innovation  à travers les projets LIFE et H2020. Clotilde Giry (CNPF), y représentait le projet LIFE  FOREST CO2, et un flyer en anglais a été proposé  à cette occasion aux participants sur la table d’accueil.

Après une introduction qui a permis de mettre en exergue le rôle crucial de l’agriculture et de la Forêt face au changement climatique, de relever les points essentiels du panorama (avancées, freins, perspectives), 9 projets ont été présentés dans l’atelier agriculture, et 8 dans l’atelier Forêt.

Une des conférences inaugurales de l’atelier

De la modélisation des équilibres carbone et eau dans les écosystèmes du Nord de l’Europe, en passant par les modèles alternatifs pour la gestion forestière, ou encore aux stratégies de gestion permettant d’améliorer le potentiel d’atténuation des forêts européennes, de nombreux outils méthodologies et pratiques de terrain ont été développés,  à différents stades et à différentes échelles.

Présentation du projet Alterfor, un projet H2020 sur les modèles alternatifs de gestion forestière

Certaines idées force ont été dégagées à l’issue des débats, notamment par Paul Brannen, membre du Parlement Européen et du Comité pour l’ Environnement, et  Christiane Canenbley, du Cabinet du Commissaire Hogan de la Commission Européenne :

  • L’important potentiel des deux secteurs en matière d’atténuation
  • Le rôle clé de la Politique Agricole Commune
  • L’importance de la R&D, mais aussi de la sensibilisation, du co-apprentissage, de l’échange de connaissances, notamment entre praticiens, de la réplicabilité – et donc des missions menées en ce sens par les organismes de conseil et de développement
  • L’impératif d’harmonisation des méthodes, l’amélioration de l’accès aux données
  • La nécessité de ne pas sous-estimer le facteur temps pour que les bonnes  pratiques soient acceptées et intégrées
  • Le besoin de motiver et d’inspirer les opérateurs pour le passage à l’action, dans une optique « gagnant-gagnant »

Conclusions avec DG ENV